Français

Séance 2 : Spectacle rassurant

Pour continuer ce que vous avez commencé vendredi avec le poème de Baudelaire proposé par Mme Géras, voici aujourd’hui un second poème, de Victor Hugo. Lisez-le une première fois, puis essayez de répondre aux questions qui sont en dessous pour arriver jusqu’à la leçon qui sera à noter dans votre cahier. Vous devrez ensuite envoyer une photo de cette leçon et de l’une de vos réponses (que vous trouverez dans la 3e partie, en bas de la page) à votre professeur de français sur l’ENT.
Vous pouvez voir une note de vocabulaire pour les mots en rose. Pour cela, laissez simplement votre souris dessus (sans cliquer ni bouger d’un millimètre) pendant quelques secondes, et la note de vocabulaire apparaîtra.

Tout est lumière, tout est joie,
L’araignée au pied diligent
Attache aux tulipes de soie
Ses rondes dentelles d’argent.

La frissonnante libellule
Mire les globes de ses yeux
Dans l’étang splendide où pullule
Tout un monde mystérieux !

La rose semble, rajeunie,
S’accoupler au bouton vermeil ;
L’oiseau chante plein d’harmonie
Dans les rameaux pleins de soleil.
[…]

Sous les bois, où tout bruit s’émousse,
Le faon craintif joue en rêvant ;
Dans les verts écrins de la mousse
Luit le scarabée, or vivant.

La lune au jour est tiède et pâle
Comme un joyeux convalescent ;
Tendre, elle ouvre ses yeux d’opale
D’où la douceur du ciel descend !
[…]

La plaine brille, heureuse et pure ;
Le bois jase ; l’herbe fleurit.
– Homme ! ne crains rien ! la nature
Sait le grand secret, et sourit.

                                    Victor Hugo, Les Rayons et les ombres (1840)

Première partie : les sensations.

Voici pour commencer un petit rappel pour continuer à travailler sur le vocabulaire des sensations que vous avez commencé à étudier dans les devoirs de vendredi. Place chacun des vers ou extraits du poème de Victor Hugo dans la bonne case en fonction du sens auquel il fait appel : la vue, le toucher ou l’ouïe.

Deuxième partie : Comparaisons et images poétiques

Vous avez revu dans les devoirs de vendredi ce qu’était une comparaison et comment la reconnaître. Mais attention : ce n’est pas si simple ! Nous allons voir un cas particulier de comparaison. Pour cela, nous allons commencer par nous intéresser à deux vers que nous avons lu au début du poème :

L’araignée au pied diligent
Attache […]
Ses rondes dentelles d’argent.

Maintenant que tu as relu ces quelques vers, réponds au petit questionnaire ci-dessous, puis recopie la correction dans ton cahier. Quand tu auras trouvé les huit bonnes phrases, tu prendras la leçon recopiée en photo pour la déposer sur le classeur pédagogique de l’ENT ou l’envoyer par messagerie à ton professeur de français. Mais attention : avant d’envoyer la photo, il faudra également écrire une réponse à une question qui se trouve dans la troisième partie.

Maintenant que tu as terminé cet exercice de découverte, tu dois copier la correction de ces huit phrases qui sont ta leçon sur les comparaisons et métaphores. Tu peux ensuite passer aux exercices suivants pour avoir une explication plus claire et vérifier que tu as bien compris ce point important. Tu en auras besoin pour la suite.

Troisième partie : les champs lexicaux.

Notre dernier point sera un peu moins difficile, mais vous en aurez besoin pour la troisième séance : nous allons revoir ce qu’est un champ lexical et essayer de trouver ceux qui sont présents dans le poème de Victor Hugo. Pour cela, commençons par un exercice de classement. Cela semble simple, mais attention, il y a des petites difficultés sur la dernière colonne…

Tu viens, dans l’exercice juste au dessus, de classer les mots qui ont tous un rapport avec la faune, la flore ou les couleurs. Certains mots ont un rapport très facile à comprendre, d’autres sont un peu plus éloignés (comme les mots que tu as mis dans la colonne des couleurs). Pour désigner tous ces mots qui se rapportent à un même sujet, on parle de champs lexical.
Tu viens donc de trouver dans le poème le champs lexical de la faune, le champs lexical de la flore et le champs lexical des couleurs.

Avant de terminer, reprenons l’une des strophes que nous venons de relire :

Sous les bois, où tout bruit s’émousse,
Le faon craintif joue en rêvant ;
Dans les verts écrins de la mousse
Luit le scarabée, or vivant.

à quel champs lexical appartiennent les deux mots en rose ? Recopie la strophe dans ton cahier, juste sous ta leçon avant d’envoyer la photo à ton professeur de français sur l’ENT.

Pour terminer, voici un dernier petit exercice pour voir si tu as compris la leçon, mais aussi et surtout si tu as bien compris le poème et à quoi servait tout ce que tu viens de voir.

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