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La fable :Le Petit Poisson et le Pêcheur

Nous continuons à travailler aujourd’hui sur la poésie, mais sur une forme un peu particulière : la fable. Vous l’avez déjà étudiée soir cette année soit à l’école, mais révisons un peu, ça ne peut pas faire de mal!
Commençons d’abord par regarder cette courte vidéo su la biographie du roi des fables, Jean de La Fontaine.

I- L’auteur, Jean de La Fontaine

II- Lire et comprendre la Fable : « Le Petit Poisson et le Pêcheur » de Jean de La Fontaine

          Petit poisson deviendra grand
           
Pourvu que Dieu lui prête vie.
           
Mais le lâcher en attendant,
           
Je tiens pour moi (1) que c’est folie ;
Car de le rattraper il (2) n’est pas trop certain.
Un Carpeau (3) qui n’était encore que fretin (4)
Fut pris par un Pêcheur au bord d’une rivière.
Tout fait nombre, dit l’homme en voyant son butin ;
Voilà commencement de chère et de festin :
           
Mettons-le en notre gibecière.
Le pauvre Carpillon (3) lui fit en sa manière (5) :
Que ferez-vous de moi ? je ne saurais fournir
           
Au plus qu’une demi-bouchée.
           
Laissez-moi Carpe devenir :
           
Je serai par vous repêchée.
Quelque gros Partisan (6) m’achètera bien cher :
           
Au lieu qu’il vous en faut chercher
           
Peut-être encor cent de ma taille
Pour faire un plat. Quel plat ? croyez-moi, rien qui vaille.
Rien qui vaille  et bien soit, repartit le Pêcheur :
Poisson mon bel ami, qui faites le Prêcheur,
Vous irez dans la poêle ; et vous avez beau dire ;
           
Dès ce soir on vous fera frire.
Un Tien(7) vaut, ce dit-on, mieux que deux Tu l’auras ;
           
L’un est sûr, l’autre ne l’est pas.

(1) je pense (2 ) il n’est pas trop certain = ce n’est pas trop certain (3) carpeau, carpillon : petite carpe (une carpe est un poisson) (4) mauvais poisson, trop petit (5) en sa langue(6) financier chargé du recouvrement des impôts(7) un tien, c’est ce que tu as, comme quand on dit « Tiens, prends ça ».

III- Etudier les reprises du nom : les pronoms et les périphrases

Voici le début de la fable « Le petit poisson et le Pêcheur » , mais que j’ai un peu transformé…

Petit poisson deviendra grand
           
Pourvu que Dieu prête vie au petit poisson
           
Mais lâcher le petit poisson en attendant,
           
Je tiens pour moi que c’est folie ;Car de rattraper le petit poisson il n’est pas trop certain.
Un Carpeau qui n’était encore que fretin
Fut pris par un Pêcheur au bord d’une rivière.
Tout fait nombre, dit l’homme en voyant son butin ;
Voilà commencement de chère et de festin :
           
Mettons le petit poisson en notre gibecière.
Le pauvre Carpillon lui fit (2) en sa manière (5) :

Bilan à copier dans votre cahier. Prenez-le en photo et envoyez-le à votre professeur.
Les Fables de La Fontaine sont des histoires écrites en vers, qui critiquent la société à travers des animaux. Elles ont été écrites au XVII (17) e siècle.
Pour écrire des fables agréables à lire, La Fontaine, comme tous les auteurs, essaie de ne pas faire trop de répétitions. Pour cela il utilise des mots qui reprennent les noms (=
les pronoms personnels) ou des expressions qui remplacent les noms (= les périphrases).


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