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L’emploi des temps du récit

Pour rappel avant de revoir l’emploi des temps du récit : les leçons de révision sur la formation de l’imparfait et du passé simple sont toujours disponibles en ligne sur Learning-Georges (ici pour l’imparfait, et ici pour le passé simple) n’hésitez pas à les consulter en cas de doute.

Dans un récit, c’est à dire dès qu’on raconte à l’écrit, les deux temps principaux sont l’imparfait et le passé simple. Ces deux temps sont complémentaires et permettent de rendre ce qui est raconté compréhensible. En effet, chacun de ces deux temps exprime quelque chose de différent.

● Le passé simple permet de raconter la succession des actions principales, les actions qui sont importantes et font avancer l’histoire. Ce sont les actions de premier plan. Il peut aussi marquer qu’une action est courte ou achevée, délimitée dans le temps ; qu’elle ne se passe qu’une fois par exemple.

Exemple : Michel Strogoff chevauchait au galop lorsqu’il vit au loin un campement de nomades. À ce moment il accéléra.

● L’imparfait sert pour tout ce qui constitue le second plan du récit. Il permet notamment de décrire les lieux et personnages, mais aussi les actions en train de se dérouler, les actions dont on ne connaît pas la fin, ou qui se répètent régulièrement.

– L’imparfait est employé pour les actions en train de se dérouler :

Exemple : Michel Strogoff chevauchait au galop . ( = il était en train de chevaucher)

– L’imparfait est utilisé pour la description :

Exemple : La plaine s’étendait autour de lui, l’herbe y était argentée et semblait liquide, elle ondulait sous l’action du vent qui soufflait sans cesse.

– L’imparfait est également utilisé pour exprimer l’habitude ou la répétition.

Exemple : Chaque année, les nomades revenaient établir leur camp ici à la fonte des neiges.


La plaine s’étendait autour de lui, l’herbe y était argentée et semblait liquide, elle ondulait sous l’action du vent qui soufflait sans cesse. Michel Strogoff chevauchait au galop lorsqu’il vit au loin un campement de nomades. À ce moment il accéléra. Chaque année, les nomades revenaient établir leur camp ici à la fonte des neiges.

Comme on le voit sur l’illustration, Michel Strogoff est au premier plan, ses actions sont donc au passé simple. La plaine, le décor, est au second plan, il est donc décrit à l’imparfait.


Exercices :

Exercice 1 :

À quel temps faut-il conjuguer le verbe de chaque phrase ? Glisse chaque phrase dans la bonne colonne : imparfait ou passé simple.

Exercice 2 :

Exercice 3 :

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